L’ une des idées les plus répandues dans le droit de la famille est qu’en tout état de cause, il n’y a aucune obligation de verser une pension alimentaire ou une pension alimentaire dans le cadre des régimes de garde partagée. Cette idée, que nous avons déjà présentée est erronée, amène parfois l’un des parents à demander l’établissement d’une garde partagée simplement pour se libérer de l’obligation financière de verser une pension.
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Cette croyance est fondée sur le fait que, dans la garde partagée, les parents passent à peu près le même temps avec leurs enfants et tant qu’ils ont l’enfant avec eux, ils sont déjà chargés de répondre à leurs besoins, il ne serait pas nécessaire que l’un des parents verse une pension à l’autre.
vérité est que, dans la plupart des cas, lorsqu’il y a garde partagée, l’obligation de verser une pension alimentaire n’est pas établie dans le jugement ou la Convention réglementaire, mais elle ne doit pas nécessairement être toujours le cas La .
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Donc, L’article 145 du Code civil espagnol dispose : « Lorsque deux personnes ou plus sont tenues de verser une pension alimentaire, le paiement de la pension est réparti entre elles au prorata de leur montant respectif »
L’ article 233-10.3 du Code civil de Catalogne dispose : « La manière dont la garde est exercée ne modifie pas le contenu de l’obligation alimentaire envers les enfants ordinaires, bien que la durée du séjour des mineurs avec chaque parent soit pesée et les frais encourus par chaque parent payer directement. »
C’ est, en effet, le temps que l’enfant passe avec chacun des parents est pris en compte lors de la fixation de la pension alimentaire, mais cela ne signifie pas que c’est le seul facteur à prendre en compte.
Comme le rappelle l’arrêt de la Haute Cour de justice de Catalogne 29/2008, il existe différents modèles de garde partagée (départ, distribuées, rotatives, alternées, articulaires) qui peuvent entraîner le temps de vie de l’enfant avec chacun de ses parents n’est pas égal. Dans de tels cas, il est raisonnable que la personne qui passe moins de temps avec l’enfant indemnise la personne qui a l’enfant plus de temps au titre d’une pension alimentaire .
Dans la pratique, cependant, le facteur le plus important est la capacité économique des parents . Si les deux parents ont un revenu égal ou similaire, sauf convention contraire, il est probable qu’aucune pension alimentaire ne sera fixée.
C’ est différent s’il y a un déséquilibre dans le niveau de revenu des parents. Dans de tels cas, la pension alimentaire est souvent imposée pour compenser ce déséquilibre, de sorte que quiconque a la plus grande capacité économique verse une pension pour assurer le maintien du niveau de vie de l’enfant.
Enfin, les Tribunaux peuvent également tenir compte des critères de partage des dépenses de l’enfant . Si les parents conviennent qu’il n’y a pas de pension alimentaire mais que l’un d’eux paiera toutes les dépenses ordinaires fixes (p. ex. les frais scolaires), cela peut être considéré comme suffisant pour compenser le déséquilibre causé par les différences de revenu.
Imaginons le cas d’une famille où l’un des parents reçoit plus de revenus que l’autre. Si la personne reçoit plus de revenus, en plus de couvrir les dépenses de l’enfant lorsqu’elle en a (comme la nourriture) couvre les frais fixes de l’enfant, ou au moins une partie, (repas à l’école, activités parascolaires, orthophoniste, etc.), tandis que la personne qui reçoit moins de revenus couvre simplement le quotidien de l’enfant dépenses, il ya une possibilité alors de ne pas établir de pension.
En conclusion, bien que la règle générale soit l’absence de pension alimentaire ou de pension alimentaire dans le cas de la garde partagée, il convient de déterminer dans chaque cas si le mineur il passe en fait le même temps avec ses parents, la capacité financière des parents et la façon dont les coûts de l’enfant conjoint ont été partagés.
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